Sortir des croyances

Comme à chaque fois à travers les crises que nous traversons, il nous est offert en ce moment de progresser dans notre humanité en sortant de nos croyances et préjugés. Pas en succombant ou en sublimant la croyance à un « sauveur » hypothétique ou opportuniste que va proposer le dogme religieux et son immense pouvoir sur le monde. Non plus qu’homme ou femme de chair où groupe d’aspect corporatif partisan, politique etc. à qui on déléguerait notre voix et consentement et qui s'accaparant de notre souveraineté serait sensé régler tous les problèmes à notre place sans que nous ayons à faire le moindre effort sur nous-même. Illusion !
Nous ne sommes responsable que de nous-même. Et cela a des effets sur le monde qui nous entoure. C’est ainsi et cela l’a toujours été, l’homme progresse en humanité en s’ouvrant d’abord à lui-même pour acquérir la force de sa propre transformation et le pouvoir sur-humain de s’émanciper de ses douleurs et lacunes intérieures. Sans cet éclairage cela ne fait que produire des maux extérieurs à l’encontre de lui-même qui par réaction sont rejetés dans la société à laquelle il participe. Sans cette progression consciente individuelle aucune paix intérieure-extérieure ne peut avoir lieu pour servir la vie dans son ensemble.
À l’échelle du monde, microcosme et macrocosme, que nous le voulions ou pas nous sommes tous impliqués, concernés et connectés à la même source. Individuellement d’abord et collectivement nous sommes reliés par le fil conducteur d'une construction innée progressive et originelle qui s'exprime dans un "vivre ensemble" qui ne se veut pas destructeur mais constructeur. Les briques du vivant s’assemblent toujours entre elles pour évoluer et former un TOUT harmonieux. Dans la nature à laquelle nous sommes reliés, seul l’homme à l’esprit égaré va défier les lois immuables et universelles qui gèrent cette harmonie pour chercher à les contrôler et prendre le pouvoir dessus. Folie !
D’une manière ou d’une autre nous sommes de fait égaux face à nos difficultés intrinsèques, à la pollution extérieure que nous générons sans y penser à travers nos faits et gestes quotidiens dans tous les domaines de la vie. Et donc de prime abord tous responsables et concernés de la même façon, avec ou sans conscience, par notre pollution intérieure, celle que nous créons par défaut d’émancipation de nos croyances et du maintien dans l'ignorance.
Prisonnier du dogme, ce à quoi l’on croit, ne nous affranchi pas de notre légitime responsabilité vis à vis du monde. Ce à quoi nous croyons n’est pas une marche évolutive permettant d’avancer mais un mur freinant notre progression. Le temps nous est compté.
Voir la vidéo complète ici : https://odysee.com/@Jean-Jacques-Crevecoeur:f/CDL134:5
Quand nous-nous accrochons comme à une bouée de sauvetage à ces croyances extérieures, qu’elles soient à caractère religieux ou politique, elles finissent toujours par devenir crasse, fardeaux et mirages idéologiques, des contraintes bien plus que des avantages. Des leurres et de redoutables pièges à dénis moraux fermant notre esprit et notre cœur, nous entraînant souvent très loin de la raison, de la réalité vivante pour nous faire sombrer dans l’amertume et le désespoir. Nous devenons alors la proie en soumission à ceux-là mêmes que nous avons désigné comme étant nos responsables et nos maîtres.
Cette crise planétaire et humaine que nous traversons est une crise de civilisation. Une étape nécessaire à notre évolution, comme un cri d’alarme venant de l’univers et s'adressant à tous, que nos oreilles, notre raison ne peuvent pas ne pas entendre. Cela devrait nous stimuler et nous pousser plus franchement et plus sûrement vers les questions les plus sincères et essentielles qui soient : Qu’est-ce que je fais de ma vie ? À quoi je sers vraiment ? C’est quoi ma vie ? Les réponses viendront et surgiront immanquablement. Elles viennent toujours. Elles serviront de guide, d’appui solide à la sauvegarde d’un monde meilleur. Pour que ce nouveau monde en paix avec lui-même puisse exister à l’extérieur, ne doit-il pas d’abord exister à l’intérieur en chacun de nous par une remise en question sincère et véritable ? En cela personne d’autre que soi-même n’a de réponse vraie et ne peut la mettre en action.
Qui d’autre que l'homme conscient et en paix dedans, agissant avec le meilleur de lui-même, pourrait être l’artisan d’une paix à l’extérieur ? Alors au-delà des croyances, au plus fort de ces ressentis et de ces convictions à mettre à l'épreuve, rassemblons nos forces en constituant des groupements d’intérêts capables d'édifier un nouveau paradigme. Dans cette perspective constructive, sortis des croyances, nous saurons être respectueux de nous-mêmes, des autres et de toute chose. Nous saurons quoi faire de notre vie et comment soigner notre présent pour que notre futur, celui d'une humanité ressuscitée puisse exister dans la paix et l’harmonie.
JMP